mercredi 3 avril 2013

Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka

Certaines n'avaient jamais vu la mer

Julie Otsuka
Traducteur : Carine Chichereau

Phébus
Prix Fémina étranger 2012
ISBN :9782752906700

"Leur langue était dix fois plus compliquée que la nôtre et les coutumes incroyablement étranges."

Quelle sera donc la destinée de ces femmes du Levant, qui embarque sur un bateau ?
Elles ont rêvées de ce pays lointain, de ces hommes qu'elles ont épousés par procuration. Mais grande sera leur déception en découvrant la vie dans ce nouveau pays, pas moyen de rentrer dans leur cher pays natal.

Nous suivons pas à pas leur vie , cette vie est collective. Il n'y a pas de personnage principal, ces femmes forment un ensemble. leur vie est scandée par le rythme du  travail, accouchement, pleurs, tout se suit.
Julie Otsuka impose le rythme de ce livre, une belle écriture, puissante. J'ai compris l'évocation historique décrite par l'auteur.

Mais....

Que d'éloges ai-je vu sur ce livre, je suis restée en dehors. Il m'a manquée un personnage principal, sur lequel j'aurai pu le voir vivre, vibrer lors de ses émotions.


Auteur :

Julie Otsuka est née en 1962 en Californie. Diplômée en art, elle abandonne une carrière de peintre (elle a étudié cette discipline à l université de Yale) pour l'écriture. Elle publie son premier roman en 2002, Quand l'empereur était un dieu(Phébus, 2004 ; 10/18, 2008) largement inspiré de la vie de ses grands-parents. 


Présentation de l'éditeur :
L’écriture de Julie Otsuka est puissante, poétique, incantatoire. Les voix sont nombreuses et passionnées. La musique sublime, entêtante et douloureuse. Les visages, les voix, les images, les vies que l’auteur décrit sont ceux de ces Japonaises qui ont quitté leur pays au début du XXe siècle pour épouser aux États-Unis un homme qu’elles n’ont pas choisi.
C’est après une éprouvante traversée de l’océan Pacifique qu’elles rencontrent pour la première fois celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui dont elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.
À la façon d’un chœur antique, leurs voix se lèvent et racontent leur misérable vie d’exilées… leur nuit de noces, souvent brutale, leurs rudes journées de travail, leur combat pour apprivoiser une langue inconnue, l’humiliation venue des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine et de leur histoire… Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre. Et l’oubli.













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